De nos jours les sports extrêmes sont très populaires voilà pourquoi les différentes disciplines qui composent le ski acrobatique ont le vent en poupe. Explications….
Commençons par les bosses
Une discipline aussi vaste que le ski regorge de différentes variantes. Celle des bosses est sans doute l’une des plus exigeantes et spectaculaire. Elle fait partie du ski acrobatique et a pris une dimension incroyable grâce à Edgar Grospiron en 1992 lors des Jeux Olympiques d’Albertville. Médaillé d’or, le skieur de Lélex a fait souffler un vent de fraîcheur sur sa discipline. Hyper décontracté, charismatique et à l’aise lors des interviewes il a grandement contribué à la prise de conscience du grand public sur les difficultés des bosses.
En effet, le fait de descendre une pente avec des bosses monstrueuses rapprochées nécessite une condition physique sans faille car tout va très vite. Une grosse musculature est capitale pour résister à la violence des appuis alors que la technique doit être hors normes car chaque faute est rédhibitoire.
Grospiron a dominé de la tête et des épaules dans les années 90 avec à la clé trois titres de champion du monde en 1989, 1991 et 1995 auxquels il faut ajouter quatre « première place » au classement général de la coupe du mode des bosses en 1990, 1991, 1992 et 1994.
Les sports extrêmes en pôle
La discipline des bosses fait donc partie de la catégorie « ski acrobatique » au même titre que le saut, le skicross, le half pipe, les bosses en parallèle et le ballet. Le ski acrobatique a intégré la fédération française en 1979 et n’a depuis fait que monter en puissance. On sait aujourd’hui que les sports extrêmes sont très populaires.
Voilà pourquoi le saut acrobatique est sur le devant de la scène. Cette activité est spectaculaire car il faut s’élancer d’un tremplin enneigé (pente à 67 degrés) pour effectuer des rotations aériennes, sauts périlleux et vrilles sous les yeux d’un jury.
Dans le même ordre d’idée le skicross met aux prises quatre skieurs qui s’élancent en même temps pour se disputer la première place sur un parcours pentu et sinueux incluant des sauts, virages et bosses. Une course à embûches en quelque sorte. Le half-pipe renvoie au saut acrobatique car les skieurs doivent réussir des figures compliquées au sein d’un demi tube constitué de deux longs murs de neige qui se font front et se rejoignent.
Enfin le ballet est un dérivatif supplémentaire car le skieur effectue des figures au son d’un thème musical et sur une piste de 30 mètres de largeur et 200 mètres de longueur, en pente de 11 à 16 degrés.
En conclusion il y en a pour tous les goûts en ski acrobatique. Faites votre choix ! A moins que vous préfériez le snowboard ou le télémark, parlez nous de votre discipline favorite.
Crédit photo : http://staging.olympic.ca/