Le sauvetage côtier sportif est né en 1902 en Australie, où il est appelé « Surf Life Saving ». En France, ce n’est qu’en 2009 que la Fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS), qui dépend respectivement du ministère de l’Intérieur et de celui des Sports, a réussi à convaincre l’Etat de reconnaître le sauvetage sportif comme un sport de haut niveau.
Règles du sauvetage sportif
La France a été représentée aux épreuves de sauvetage côtier sportif pour la première fois en septembre 1994 lors des Championnats du monde à Newquay en Grande Bretagne. Aujourd’hui, le pays est bien représenté parmi les nations qui disposent d’équipes spécialisées dans ce sport. L’équipe de France a d’ailleurs été vice-championne d’Europe en 2011 à Alicante en Espagne et s’est classée troisième aux championnats du monde 2012 à Adelaïde en Australie. La Fédération française de sauvetage et de secourisme a organisé les championnats du monde 2014, à Montpellier et à La Grande-Motte.
Ce sport se caractérise par la diversité de ses épreuves (nage, planche de sauvetage (paddleboard), surf ski (kayak), course, remorquage de mannequin, courses avec palmes). Il demande de grandes aptitudes sportives, notamment la rapidité, l’endurance, et la polyvalence), ainsi que beaucoup d’altruisme, bien évidemment.
Histoire du sauvetage sportif en France
Avant les années 1990, le sauvetage sportif en France était pratiqué uniquement en piscine. Aujourd’hui, il existe des épreuves de sauvetage sportif, en piscine ou en mer.
Il est vrai que le sauvetage sportif est apparu tardivement en France, mais le pays a été l’un des premiers au niveau mondial à développer le secourisme dans le but de porter assistance aux personnes qui risquent la noyade et de leur assurer sauvetage et mise en sécurité. En 1899, Raymond Pitet, professeur de gymnastique, a fondé l’association nationale des sociétés de natation et de sauvetage, qui deviendra par la suite la Fédération française de sauvetage et de secourisme (FFSS). Cette association de sécurité civile compte parmi ses licenciés presque autant de femmes que d’hommes. C’est exceptionnel sur la scène sportive française.
Crédit photo : Pascal alibert