L’équipe de France féminine a échoué dans sa quête de qualification en demi-finale de l’Euro. Une 3e défaite contre les Serbes comme le
raccourci d’un tournoi raté (18-17). Une énorme déception. Il va falloir en tirer les leçons…
Handball féminin : Par ici la sortie..
Les Françaises faisaient partie des favorites en préambule de cet Euro en Serbie qui devait servir à exorciser l’énorme déception des derniers Jeux Olympiques de Londres. A l’évidence le mal est plus profond. En effet et comme tout au long de la compétition, les Bleues ont failli offensivement. La dernière minute contre la Serbie est d’ailleurs édifiante avec deux « face à face » signés Ayglon et Tervel perdus face à une gardienne inspirée.
Des buts qui auraient pu tout changer. Tout comme ce pénalty refusé à Paule Baudoin alors que le ballon avait bien franchi la ligne (58e). Des faits de jeu défavorables mais les filles de Krumbholz ont été trop fébriles pour espérer autre chose. La cause aurait été entendue depuis longtemps si Raphaëlle Tervel n’avait pas récupéré par miracle deux ballons repoussés par la barre auparavant…
Déjà en grosse difficulté contre la Norvège (19 buts inscrits) ou la pourtant limitée République Tchèque, l’attaque a vacillé, une nouvelle fois. « Il y a eu trop d’échecs aux tirs. Certaines joueuses sont fébriles. Pourtant nous avons trouvé des solutions en attaque mais quand le bras tremble il n’y a rien à faire » conclut un coach forcément déçu.
Vers des changements ?
Après une première période où la défense a tenu le choc dans le sillage d’une Cléopâtre Darleux retrouvée dans les buts, la France a connu un beau sursaut d’orgueil dés le retour des vestiaires. De – 3 (11-8), les coéquipières de Signaté passent à + 1 (12-11). Un feu de paille car alors que les Serbes balbutient leur jeu, les Françaises n’arrivent pas à faire le break et donc à insinuer le doute dans l’esprit des locales.
Chose que l’équipe masculine sait particulièrement bien faire afin de faire basculer une partie en terrain hostile. Bref, les Bleues ont affiché trop de manques pour viser plus haut. Le bilan est pauvre avec 3 défaites en 6 matches dont un carton mémorable encaissé face à la Norvège (30-19). Les deux autres revers par un tout petit but mettent en relief une faillite mentale.
Peut-être qu’il est l’heure de repartir sur d’autres bases ? Après plus de dix ans passés à la tête de la sélection, Olivier Krumbholz est-il toujours l’homme de la situation ? Ou est-ce la fatigue des cadres comme Kanto, Lacrabère ou Dembele qui explique ce naufrage ? A vous de réagir…
Crédit photo : femmesdedefis.com