Le Sanda : un combat libre singulier

Combat libre et complet, le Sanda est une discipline sportive d’origine chinoise qui s’est développée en 2003. Il fut initialement créé pour des besoins militaires avant de prendre des allures de sport professionnel.

Sanda, qui es-tu ?

En réalité cette appellation n’est autre que la forme sportive professionnelle du Sanshou, qui avait des fonctions plutôt militaires. Le Sanda tel que perçu aujourd’hui est un sport qui peut être assimilé au kung fu plutôt sportif car la version traditionnelle du kung fu est un art martial.

Ce sport a vu le jour à la suite de l’initiative du gouvernement chinois pour la promotion du Sanda dans l’optique de mettre un terme aux combats sans règles apparentes, qui étaient organisés dans les villages et dans certains milieux urbains. Ils se terminaient par KO ou par abandon d’un des deux combattants. Le Sanda c’est un combat de deux ou trois reprises de deux minutes officié par un juge central et quatre juges dans les coins du ring pour comptabiliser les points marqués.

Comment comptabiliser les points ?

La formule de comptabilisation des points lors d’une rencontre de Sanda est plus ou moins simple. Elle prend en compte les techniques d’attaque et les coups portés et octroie entre un et quatre points en fonctions des critères cités. Il faudra également savoir que seulement les coups portés par le pied dans le visage, sur le cou et à la tête sont comptabilisés. Les coups de poing sont quant à eux acceptés mais pas pris en compte dans les calculs. Sont par contre interdits les coups du coude et du genou.

Le Sanda se pratique aujourd’hui en France et compte des combattants des deux sexes et les prochains championnats mondiaux verront la gent féminine investir le ring.

 

crédit photo: songshanchanwu