Discipline olympique spectaculaire, le skeleton effraie pour sa rapidité et son coté dangereux. Ancêtre du bobsleigh, né en Suisse à Saint Moritz, et largement pratiqué en Allemagne, au Canada et aux Etats-Unis, ce sport de glisse consiste à plonger tête la première dans une descente de glace à bord d’une mini luge à plus de 120 kms/heure. Sensations fortes garanties pour cette activité encore peu connue en France, alors même que nous possédons l’une des plus belles pistes au monde. Tour d’horizon sur cette pratique réservée aux plus téméraires des athlètes.
Le skeletonneur : une véritable torpille humaine
Sport individuel proche de la luge ou encore du bobsleigh, le skeleton se pratique avec très peu de matériel : un casque et un « bolide » minimaliste fait de planches tubulaires en acier mesurant de 80 à 120 cm et pesant une trentaine de kilos au maximum. Le but de la manœuvre ? Parcourir la descente en un minimum de temps, évidemment.
Tout se joue sur les 50 premiers mètres : Une fois lancé le skeletonneur, à plat ventre et tête tournée vers le bas de la piste va devoir jouer des épaules et des chevilles pour influencer sa trajectoire. Non équipé de freins, ce bolide ne s’arrête qu’une fois sa course folle terminée.
Une toute jeune discipline olympique
Les compétitions internationales de cette course de vitesse n’ont officiellement débuté qu’à partir de 1982 avec la création de championnats du monde. Le skeleton tient son nom de la structure de son équipement. Il a repris sa place au sein des jeux olympiques uniquement en 2002 lors de ceux d’hiver de Villebon City après en avoir été supprimé à plusieurs reprises.
Epreuve pratiquée à la fois par les hommes et les femmes, ce sport à proprement parler, peut se targuer de compter aujourd’hui à son actif une trentaine de fédérations à travers le monde.