Au Brésil, il y’a aussi la pétéca !

Le brésil est un pays populaire pour sa fameuse danse Samba mais aussi grâce à son football, la discipline sportive la plus pratiquée au monde. C’est le pays du roi Pélé et de la starlette Neymar. C’est surtout une nation qui s’est justement révélée aux yeux du monde grâce à ses footballeurs fantastiques, à la beauté de son football et surtout grâce à son hégémonie sur le plan mondial dans la discipline. Des prodiges du ballon rond, le pays en a offert un grand nombre qui ont gratifié et qui continuent d’émerveiller les stades du monde entier. Toutefois, si c’est la beauté de son football qui fait sa réputation à l’extérieur, au Brésil il y a un autre sport qui attire la population locale, c’est la Pétéca. Découvrons !

Un sport traditionnel… mais pas seulement !

Sport phare des brésiliens après le football, la pétéca est un mélange parfait de volley-ball et de badminton, deux disciplines qui ont servi de repère pour l’élaboration de ses règles. Pour pratiquer la pétéca il faut :

• comme instrument de jeu, une sorte de gros volant formé de 4 grandes plumes sur une base en caoutchouc.
• Deux équipes d’hommes, femmes ou enfants
• une aire jeu et un filet de volley-ball (toutes les surfaces se prêtent à la pratique de la pétéca)

Place au jeu !

La pétéca doit son nom à l’instrument de jeu utilisé pour sa pratique qui est tout aussi simple que son appellation. Disposés de part et d’autre du filet, les joueurs s’échangent la pétéca, comme lors d’une partie de volley avec quelques petites spécificités.

• Frapper une seule fois la pétéca avec la main pour la faire passer au-dessus du filet
• Lors du frappé, le joueur peut pousser la pétéca mais pas l’accompagner
• Un frappé est accordé lorsque, après s’être retournée sur elle-même dans une trajectoire plutôt tendue, la pétéca redescend socle en avant…

Au-delà de ses propriétés ludiques, la pétéca permet de développer la motricité et les réflexes. Longtemps relégué au rang des inconnus, la pétéca est aujourd’hui organisée en fédération et plus qu’une tradition, c’est une pratique qui a traversé les générations pour s’exporter au-delà des frontières.

Crédit photo : dacau.fr